Pour ce texte je n'ai pas demandé l'aide de qui que ce soit, ce qui veut dire qu'il y a possibilité qu'il y ait des fautes d'orth' et de syntaxe (je fais de mon mieux mais c'est surement pas assez)
Cours pour ta vie
Aujourd'hui je me suis réveillé dans cette chambre toute blanche, plein d'énergie, plein de joie. Mon père et ma mère me regardaient comme s'ils avaient attendu mon réveille depuis toujours, ils avaient l'air tellement joyeux que cette image restera à jamais gravée dans ma mémoire.
En les voyant sortir de la pièce j'ai eus envie de les suivre, je me suis donc jeté hors du lit mais quoi que j'eusse fais je n'arrivais pas a marcher. J'ai donc rampé un long moment avant de pouvoir difficilement me tenir sur mes deux jambes. Finalement, a la sortie de ma chambre, mon père est venus me prendre par les mains en ne me soutenant qu'assez pour que je puisse rester en équilibre et marcher me sembla tout d'un coup si facile. Sans m'en rendre compte nous étions en train de courir, moi et mes parents.
Mes parents couraient un peu plus vite que moi mais n'étaient jamais très loin. Ma mère d'un coup a décidée de nous laisser et de courir de plus en plus vite, ça me faisait de la peine mais j'ai dû l'accepter : elle a été plus rapide que mon père et moi sur ce coup-là.
Plus le temps passait et plus j'arrivais à suivre le rythme de course de mon père, il me regardait avec tant de fierté, tant de joie que je ne pouvais m’empêcher de lui dire à quel point je l'aimais et que même si mère était partie un peu plus vite que nous, j'étais content qu'il soit resté a mes côté.
En cours de route une fille nous a rejoints, elle avait plus ou moins mon âge. Elle était aussi grande que moi et avait de longs cheveux noirs. Ses yeux étaient d'une couleur sombre mais pourtant elles ne laissaient paraître que de la joie et de l'amour. De l'amour, c'est ce que je commençais à éprouver pour cette fille et suite aux longues discussions que nous avons eu ce sentiment m'avait l'air d’être partagé. C'est l'une des plus belles choses qui me soit arrivé durant cette course.
A mis chemin mon père commença à accélérer et malgré mes cris et pleurs il ne ralentissait pas, heureusement que celle que j'aimais était à côté de moi ou j'aurais surement tout donné pour le rattraper, quitte à ne pas arriver à destination . Mais elle m'aida à garder espoirs et mon père finit par ralentir et nous attendre tous les deux.
La pire période de cette course fut le dernier quart. Nous courions tous très vite malgré la fatigue, on s’encourageait mutuellement mais nos corps commençaient à atteindre leurs limites. Finalement ma bien-aimée et mon père me laissèrent derrière l'un après l'autre dans un très court laps de temps. À ce moment je n'avais plus l'envie de courir, j'en avais assez, j'étais fatigué et blessé par cette longue course. J'allais abandonner.
Mais finalement, en me remémorant les bons moments de ce long marathon je reprenais peu à peu espoirs et il y avait aussi ces inconnues qui, en me voyant à bout de souffle, m'aidaient pour que je puisse continuer ce combat contre le manque de force et d'envie. Je finis par voire notre point de rendez-vous. J'y voyais mon père et ma mère me souriant et se tenant par la main, celle que j'aimais plus que tout m'attendait les bras grands ouverts en m'encourageant avec tout ce qu'elle avait de souffle. Je suis enfin arrivé a destination, je suis enfin avec tous ceux que j'aime. Je me suis vautré là où ils avaient déjà pris place: c'est un petit espace vert avec de magnifiques fleurs juste à côté d'un énorme bloc de marbre sur laquelle on peut lire "FAMILLE RUFFIEUX - Marc 1956-2005 / Roxane 1958-1982 / Laura 1977-2009 / Martin 1977-2035"
Martin fut enterré le 12 juillet en l'an 2035 au cimetière de la belle croix, là où reposaient déjà ses défunts parents et sa défunte femme.