Premier texte "Le jour où je vis le diable"

C'est après les conseils/aide/corrections de Saad et JustBazz que je poste mon premier essaie de texte, j'espère que ça vous plaira.

Le jour où je vis le diable

Certains disent qu'il n'est qu'un mythe... Qu'il n'est que le produit de l'imagination des fanatiques religieux. D'autre, comme moi, l'ont vu. Oui, je l'ai vu et j'aurais aimé ne jamais vivre ça. Cette bête qui apparaît dans nos histoires d'horreur est bien réelle. Cette chose qui a laissé en moi ces images et cette crainte qui ne me quitte plus. Cet être maléfique que je n'aurais jamais cru voir se tenait là, devant moi, peur et surprise me privant de tout mouvement. Il n'était pas vraiment imposant, non, il avait une apparence dérangeante au possible : que de la peau sur les os, une tête difforme sous deux longues et fines cornes qui n'avaient rien en commun l'une avec l'autre, des dents cassées de toute part et des ongles usés comme s'il les avait utilisés pour se libérer de quelconques entraves. Il ne m'a pas attaqué, au contraire il n'y avait rien d'agressif dans ses mouvements. Durant un long moment il n'a fait que me regarder depuis le lieu où il se tenait, puis après m'avoir souri, il s'est approché lentement et m'a murmuré à l'oreille avec une voix pleine d'excitation et d'impatience : "enfin libre... tu es le premier que je vois depuis tant de siècles, tout aussi répugnant que dans mes souvenirs...c'est excellent tu ne trouves pas ?" Il a commencé par ricaner pour ensuite me dire tout bas : "je devrais peut-être te dire ce qu'il va se passer mais je préfère te laisser la surprise, tu ne seras pas déçu crois moi... ". Puis, ma conscience laissa place à l'obscurité. A mon réveille mon corps refusa de bouger pendant une bonne dizaine de minute et une fois que mes forces m'étaient revenues je pus me lever et je vis cette phrase écrite d'un liquide rouge sur le mur en face de moi : "n'aie crainte, tu seras le dernier".

Cette rencontre date de quelques jours maintenant et depuis je ne me nourris et ne me repose plus, cet état m'est au-delà du supportable. J'écris ces quelques mots car j'ai besoin de transmettre ce que j'ai vécu à une tierce personne mais je sais que nul ne me croirait et je comprends car je ne l'aurais moi même pas cru. Ce soir, je me donnerai la mort en toute discrétion et je serai enfin libéré de ce sentiment affreux qu'est la peur. J'avoue quand même avoir des regrets, je me sentais tellement bien sans ces pilules qu'ils me donnaient chaque jour.

Dernière lettre du patient 720, mort le 20 juin 1935, atteint de troubles mentaux comprenant hallucination et paranoïa.

Je te l'ai déjà dit mais j'adore la chute, c'est vraiment bien comme premier poste! Je suis trop fière de toi d'avoir pondu ça v_v
PS: Ce vert...non...mes pauvres yeux D : Et je trouve que t'aurais pas dû faire autant d'espace entre les paragraphes et surtout éloigner à ce point la toute dernière phrase.

Je te l'ai dit, j'ai franchement bien aimé ce texte. Pour une première fois c'est une réussite, je trouve.

La police verte, non, juste non.
Et quand je t'ai dit de mettre des espaces en allant à la ligne, c'est pas mettre trois espaces de 3 lignes, c'était aérer ton texte pour éviter le monolithe ! Enfin bref, sacré coup d'plume, ça mérite d'être développé !

Merci pour vos conseils encore une fois x) Voui j'avoue j'ai merdé avec le vert

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